« Au bois-Sacré existait un petit restaurant créé par un seynois, le père Gay, dirigé ensuite par la famille Liautaud ; cet établissement était le rendez-vous, dans un cadre attrayant et rustique, des familles et des amateurs de bouillabaisse et de coquillages. Il servait aussi des gibelottes très appréciées. » (Histoire générale de La Seyne / Louis Baudoin)

« A partir du Bois-sacré, lieu qui mérite à juste titre son nom gracieux, un chemin assez large et régulier suit le rivage rocheux. Les coteaux accidentés et boisés qui bordent la plage et le panorama merveilleux qu’on découvre sur la Petite Rade, semée de navires de guerre au mouillage ou sillonnée sans cesse par des embarcations à voiles ou à vapeur, donnent, à ce coin adorable, un charme à la fois tranquille et puissant ! Un restaurant installé en plein vent et au milieu des pins, est le rendez-vous continuel des amateurs de bouillabaisses et de coquillages ». (Toulon, sa rade, son port, son arsenal, son ancien bagne / Laurent Mongin 1861-1904)


Les Mouissèques, le bois sacré, le Pin de Grune à La Seyne sur mer
https://youtu.be/CeeHquS404U
Derrière l’usine de fabrication de briques de charbon exploitée dès 1894 (on voit ici les wagonnets dévolus au remplissage des soutes des navires) se trouvaient les chantiers de démolition des bateaux. Un entrepôt d’essence et de pétrole pour la société française des combustibles liquides prendra le relais de cette usine, puis Total y installera un dépôt d’hydrocarbures liquides de 1925 à 1988…
1896 !

Sans oublier la mystérieuse chapelle des morts…

3 comments

  1. Bonjour,
    Je viens de découvrir votre site et je suis en admiration devant le magnifique travail documentaire qu’il présente.
    Ma mère – italienne de naissance – a vécu longtemps à La Seyne. Son père a tenu un bar restaurant 4 rue Nicolas Chapuis (de 1923 ou 24 à 1929) puis à été gérant de la cantine de la Société Française des Combustibles Liquides et habitait avec sa femme et ses deux filles quartier du Pin de Grune (de 1929 à 1934). Mais je ne suis pas parvenu à situer exactement où se trouvait ce quartier, sa maison et cette cantine. Auriez-vous une idée ? Merci d’avance pour toute information correspondante et sur les employés de la SFCL.
    Merci d’avance pour votre réponse.
    Trés cordialement,
    Jacques Chaubeau

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