A propos de la chanson reprise par Les Charlots en 1972 qui accompagne un de mes diaporamas :
Si tu n’veux pas payer d’impôts
Cache ton piano, cache ton banjo
Cache ta trompette
Ton tambour avec tes baguettes
Tes castagnettes et tes grelots
Si tu ne n’veux pas payer d’impôts
Cache ton phono, cache tes rouleaux
Cache tes claquettes
Ton trombone et ta clarinette
Si tu n’veux pas payer d’impôts
Cache ton piano!
—L’impôt sur les Portes & Fenêtres est un vieil impôt dont la forme la plus récente avait été instituée par le Directoire en 1798 et supprimée en 1926 seulement.
—Celui sur les pianos a été créé à la fin du XIXe siècle, et coûtait 10 francs.
« La France tire sur les pianistes ».
L’impôt sur le piano a été promulgué en 1893 en France. Plusieurs raisons à cela : qui pouvait s’offrir un piano était plus à l’aise que la moyenne, les fraudeurs faciles à détecter… et l’instrument était assez répandu. A 10 francs par piano, l’impôt a rapporté 5 millions en 1893. Cet impôt sur le luxe a disparu au début du XXe siècle. (source : Le parisien)
la fameuse taxe sur les pianos que la Troisième République avait instaurée à la fin du XIXe siècle ? Elle coûtait 10 francs (la taxe, pas la Troisième République), ce qui était considérable pour l’époque. L’opposition de gauche avait protesté, réclamant que soient exonérés les musiciens professionnels, les maîtres à danser, les parents de trois enfants vivants, les familles qui ont un fils sous les drapeaux, ceux qui ont passé dix ans aux colonies, les membres du corps enseignant et… les marchands de vins.
Cach’ ton piano : Compositeur Maurice Yvain (1891-1965) Paroles Albert Willemetz Date de composition : 1920 (Création Dréan au Casino de Paris)
Une pensée pour ma grand-mère paternelle, dans sa jeunesse pianiste de cinéma qui interprétait en musique les différentes séquences des films muets de l’époque en improvisant au piano…
Ici mes grand-parents paternels et une partie de leur progéniture…Sur cet instant arrêté on peut constater ceci : 1O ans auparavant ma grand-mère était une jeune pianiste de cinéma (elle improvisait dans les salles sur les films muets) avant de rencontrer son mari, un préparateur en pharmacie toscan, et 10 ans après cette photo, 2 autres enfants viables étant arrivés au foyer, elle se retrouvait veuve avec 10 enfants « sur les bras », les siens, plus les 2 que son mari avait eus d’un premier mariage…Celui qui tire la langue (mon père) ne se doutait pas qu’il allait tout jeune se retrouver soutien de famille, son père décédé prématurément…
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