« En 1884, cet important tableau exposé au salon de Paris témoigne chez l’auteur de grandes qualités de coloriste pour un rendu ensoleillé et vrai. La richesse des coloris opposant les ocres jaunes aux bleus crée une atmosphère claire et lumineuse, le traitement inégal de la toile avec des parties ébauchées et de forts empattements en sont les qualités essentielles de cette peinture ». (Texte Musée du Patrimoine Ollioules)
« Les marines de Vincent Courdouan s’inscrivent dans le renouveau de la peinture de marine auquel on assiste dès le début du XIXe siècle. La rade de Toulon et la petite rade illustrent bien le procédé de la veduta. Sur un format rectangulaire l’artiste nous donne une vue panoramique de la côte depuis un endroit précis. On remarque la division par bande à peu près égales mer-terre-ciel, et un schéma de composition à peu près identique dans les deux œuvres ». (Texte Musée du Patrimoine Ollioules)
https://youtu.be/FOQctqMhmUc
Les Freirets*
« Dans ce paysage mi-urbain mi-naturel, ciel et mer ont une place de choix. Courdouan décrit avec réalisme les mœurs au XIXe siècle ou pêcheurs et bourgeoises se côtoient avec humilité. On reconnaît le fort Balaguier et le symbolique Palmier, reflet de l’orientalisme. Lorsqu’il peint cette toile, l’impressionnisme se joue à Paris. Le salon officiel de Paris, depuis 10 ans, refuse les toiles d’artistes impressionnistes : Cézanne, Renoir, Monet… Courdouan ignore cette révolution picturale, croit à la beauté par le souci de l’exécution, la primauté du dessin, l’équilibre de la composition. Cette toile en est l’illustration en affirmant l’identité régionale face à la centralisation et à l’innovation parisienne ». (Texte Musée du Patrimoine Ollioules)
Voir La pêche à l’issaugue https://youtu.be/qnYOLZwnkSE*
Un peintre local, amateur, autodidacte, très doué et très prolifique, qui, selon sa fille Christiane Broussard (voir infra) « n’a jamais vendu une oeuvre à sa juste valeur il les offrait ou faisait juste payer la valeur de la toile vierge et du cadre », décédé en 2021.
« Impressionniste aux limites de l’abstrait ou abstraction totale…un style imprégné des atmosphères maritimes de la Côte d’Azur…Elle incarne la survivance de l’école du paysagisme abstrait français »…Fille de peintre (Constant, voir supra) Diplômée en dessin et peinture de l’École des Beaux-Arts de la Seyne-sur-mer…Elle a reçu par deux fois le Pinceau de France Or…Le style pictural de « CRI » a été présenté et apprécié dans l’hexagone et en Chine, en Israël et au Tibet…« Je travaille à l’acrylique, à la peinture à l’huile et toujours à l’émotion »
Victor Protais-Girard (1870 – 1905)*
« Vincent Courdouan privilégie les vues topographiques et naturalistes de la rade de Toulon, selon le procédé des vedute italiennes. Avec « La petite rade », il réalise un panorama complet : l’ancien magasin à poudre, les installations portuaires, le Mourillon, la Tour Royale avec en arrière plan les monts Toulonnais. L’artiste peint depuis la mer ou le littoral. On distingue les bateaux civils, militaires, les barques de pêche à l’intérieur du port et de la rade. Contrairement aux autres romantiques, il ne dramatise pas ses scènes : « L’Art est le seul créateur du beau après Dieu », disait-il ». (Texte Musée du Patrimoine Ollioules)
« Laurent Mattio mettra en avant le travail de ses hommes captant l’énergie du vent dans les voiles. Il laisse à l’arrière-plan les chantiers de construction navale qui permirent de construire les plus importants bateaux de l’époque. Des grues, un remorqueur couleur minium émet un nuage de fumée. La Tartane, utilisée à tous les usages dont au transport de matériaux, retient son annexe. La Seyne sur mer vivra pendant 200 ans entre la métallurgie rentrant dans la construction navale et l’usage du bois. Les Tartanes, concurrencées par d’autres moyens de transport disparaîtront au premier tiers du XXe siècle et les chantiers quelques dizaines d’années plus tard. La Seyne sur mer en conserve la nostalgie comme une plaie encore vivante ». (Texte Musée du Patrimoine Ollioules)
« Cette œuvre de grand format fut probablement celle présentée à l’exposition universelle, pavillon de la Côte d’Azur, à Paris en 1937. Dans cette vue panoramique, le peintre embrasse dans une même atmosphère bleutée la vibration d’une rade paisible baignée de soleil avec les traces d’une intense activité industrielle maritime : les chantiers navals à droite au premier plan en lisière du Bourg de La Seyne et sur la rive opposée, les bassins et les navires dans la base navale, ainsi que les bâtiments de l’arsenal militaire de Toulon. Ces deux pôles de la construction navale employaient respectivement 3500 et 8500 personnes à l’époque ». (Texte Musée du Patrimoine Ollioules)
Bonjour,
Tout d’abord merci pour votre site et ses contenus.
Je déguste avec gourmandise tous les articles, principalement ceux sur l’histoire industrielle de la Seyne, et sur Tamaris-Les Sablettes, qui fut mon quartier pendant pratiquement 50 ans (de 1953 à 2001), et où je séjourne encore quelques mois par an.
Je suis particulièrement intéressé par les illustrations (photos et peintures), et sur votre bel article « La Seyne en peinture », j’ai découvert les oeuvres signées « CONSTANT », que j’ai particulièrement appréciées. Je ne connaissais pas ce peintre, et j’aimerais en savoir plus sur lui, et surtout pourquoi il s’est intéressé à Tamaris et aux Sablettes. Mer recherches sur le Net n’ont rien donné de probant. Peut-être pouvez-vous me donner quelques informations à son sujet, par exemple d’où viennent les illustrations présentes dans votre article.
Si c’est le cas, j’attends vos informations avec impatience, tout comme toutes vos prochaines publications.
Merci d’avance, cordialement,
JL GUILLOT.
Les tableaux du peintre Constant m’ont aussi tapé dans l’oeil…Revenez sur l’article, j’y ai apporté quelques précisions fournies par sa fille Christiane Broussard, peintre ou peintresse reconnu(e) dont j’ai aussi fait figurer certaines de ses toiles…