1884 :
Ouverture d’une fabrique de pâtes alimentaires rue de la Paix (ex rue Bourbon et future rue Cyrus Hugues*) par Barthélémy Acquarone vermicellier et sa femme natifs d’Impéria (Porto Maurizio* plus exactement).
C’est le temps héroïque où le travail de la pâte se faisait à la main (sans électricité), et où le cheval entraînait les pétrins.
*Porto Maurizio où la famille Agnesi la marque la plus ancienne des fabricants de pâtes exploite la production de pâtes depuis 1824.
1891 :
Son fils Pierre Acquarone vermicellier, sa femme Thérèse Boccone (1856) et leur fille Caroline (1880) sont recensés au 6 rue de la Paix.
1896 :
Son fils Pierre Acquarone vermicellier (1854-1899), sa femme Thérèse Boccone (1856-1927) et leur fille Caroline (1880-1965) sont toujours recensés au 6 rue de la Paix.
1901 :
Au recensement de la Rue Cyrus Hugues on retrouve Barthélémy Acquarone, vermicellier avec sa famille et ses 2 domestiques Modeste Bologna et Elisa Gandolfo.
1910 :
Transfert de l’entreprise au 22 Cours Louis Blanc par Paul Revertegat (1878-1957) le gendre de Barthélémy avec un magasin de détail mieux placé attenant à l’atelier.
Catherine Annonciade Caroline et Paul Hippolyte Alexandre Revertégat auront 4 enfants dont Pierre Louis Hypolite (1906).
1911 :
Recensée au 22 du cours, Thérèse A. ménage 1 (= veuve de Pierre), chef ménager et de profession commerçante.
1914-1918 :
Période noire avec la Grande Guerre à cause des pénuries de matière première, de transport et surtout par manque de main d’œuvre, les hommes étant tous mobilisés.
1919-1938 :
L’âge d’or pour l’entreprise qui compte jusqu’à 15 salariés, Les ventes à l’extérieur sont instaurées dans la région.
1921 :
Recensée au 22 du cours, Thérèse A. veuve de Pierre, chef ménager et de profession Fabricant de pâtes alimentaires.
1931 :
Le vermicellier Occelli Placide et son épouse Catherine, des italiens de Rocca, sont recensés maison Revertegat au quartier Tortel, construite en 1927 sur un terrain acquis par Thérèse la veuve de Pierre le 18 septembre 1923 (c’est ma maison).
1939-1945 :
2ème période noire avec des rationnements importants (tickets), peu d’ouvriers spécialisés, bombardements, évacuation de la population seynoise, réquisition de l’usine par les italiens en 1943.
A l’Institution Ste Marie, le père supérieur écrit ceci :
« Les deux années scolaires de 41 à 43 sont rudes. Il n’est plus possible de concilier la recherche des denrées alimentaires avec le respect des réglements officiels. Pour nous, pour les jeunes, gendarmes et administration oublient d’ouvrir les yeux. La maison Coulomb livre viande et abats au maximum aménagé des tickets. La maison Acquaronne permet de servir un plat de pâtes par jour… »
Père J. de Sentenac – Ste Marie de 1940 à 1945 – témoignage d’une époque vécue
1950 :
Reprise progressive du travail et extension des tournées à l’extérieur.
1965 :
Prise en main de l’entreprise familiale par le fils de Pierre Jean Revertegat (Jean Charles Pierre 1931-2021) avec l’achat de machines performantes, et des idées novatrices en matière de travail.
1972 :
Continuité avec spécialisation poussée d’une gamme de pâtes fraîches et farcies.
1995 :
Vente de l’affaire à la famille Noyant et maintien en bonne santé du commerce.
Voir : Les commerces du cours Louis Blanc*
et aussi : http://www.laseyneen1900.fr/2020/07/31/les-commerces-de-la-rue-cyrus-hugues/*
Sources :
Archives du Var
Généanet
fabriquedepates.fr
Père J. de Sentenac – Ste Marie de 1940 à 1945 – témoignage d’une époque vécue
Je souhaite avoir l’historique du famille bains, reconstruit et appelé Miramar aux Sablettes qui a appartenu à mes grands-parents Charles et Marguerite BOTTO de 1935 à 1958
Bonsoir, à part 2 ou 3 cartes postales de Family-Bains, je n’ai pas grand chose…Il faudrait creuser, mais à partir de quoi ?
La plupart des biographies que j’ai pu écrire partent de documents fournis par les familles elles-même. Auriez-vous des photos par exemple ? On pourrait refaire le plan du village avant la guerre, j’ai des contacts avec d’autres familles du lieu…
cordialement.