Alphonsine-Sidonie-Philomène Turc dite Andrée Turcy, née le 12 mars 1891 à Toulon et morte le 3 mai 1974 à Marseille, est une actrice et chanteuse française. 

Elle sera dans les années 30, l’une des grandes chanteuses réalistes de cette époque, un stéréotype à la mode : « le foulard rouge, l’oeil trop cerné dans un visage trop pâle, le tablier, la jupe noire et je ne sais quel accent déchirant et plaintif,…(une) allure balancée, (un) cynisme tendre et crapuleux, (un) sourire… » (Francis Carco).

Elle sera aussi plus tard une chanteuse d’opérette marseillaise.

Elle démarre au caf’conç à Lyon en 1912 puis Félix Mayol, toulonnais comme elle, la fait monter à Paris où elle se produit dans son cabaret le concert-Mayol (la gigolette), l’Eldorado (6 contrats avec Dranem et Bach), et l’Alcazar de Marseille.

La créatrice de la chanson du cabanon (où elle triomphe) enchaîne disques, revues, tournées (beaucoup en Afrique du Nord), théâtre…

Disques, tournées, etc

96713BD9-78AF-43A0-96CA-FDBBC59DF0D3
9F825147-A4C8-4734-8138-9D8ACA27B012
sddefault (1)
hq720
sddefault
1BD64CC9-1D73-49CD-91C8-C4857F00B600
418319D6-BE8C-4CCD-8EFB-BAE008335EA6
4208666F-D96F-4D2C-858F-A7790E648865
78D505C4-9F05-4338-A64F-0190E5CBDCB2_4_5005_c
9E1E1163-4AB4-4BAE-B23A-85A64388AF02_4_5005_c
C16D0DAD-3308-4769-96B7-E77204159935_4_5005_c
9683A190-75AA-4E1C-B428-9816655E9500_4_5005_c
59172DFD-669F-41F7-A83E-03B271EB84F5_4_5005_c
BE0A831A-3B38-415A-85B4-7C198871BDFA
4208666F-D96F-4D2C-858F-A7790E648865
B50A9E86-9D2E-4880-9FC7-E65FD9089E76_4_5005_c
96713BD9-78AF-43A0-96CA-FDBBC59DF0D3 9F825147-A4C8-4734-8138-9D8ACA27B012 sddefault (1) hq720 sddefault 1BD64CC9-1D73-49CD-91C8-C4857F00B600 418319D6-BE8C-4CCD-8EFB-BAE008335EA6 4208666F-D96F-4D2C-858F-A7790E648865 78D505C4-9F05-4338-A64F-0190E5CBDCB2_4_5005_c 9E1E1163-4AB4-4BAE-B23A-85A64388AF02_4_5005_c C16D0DAD-3308-4769-96B7-E77204159935_4_5005_c 9683A190-75AA-4E1C-B428-9816655E9500_4_5005_c 59172DFD-669F-41F7-A83E-03B271EB84F5_4_5005_c BE0A831A-3B38-415A-85B4-7C198871BDFA 4208666F-D96F-4D2C-858F-A7790E648865 B50A9E86-9D2E-4880-9FC7-E65FD9089E76_4_5005_c

Sa carrière croisa celles de Bach, Dranem, Raimu, Berval, Alibert, Vincent Scotto, Francis Carco, Danam.

Elle se marie en 1934 avec un artiste lyrique André Paul Rouquette dit« Garnier ».

Portraits

E7833147-9DE2-49D6-911E-B438A867DEF6
258C449B-A30A-4181-B651-9D7F1AB1F77D_4_5005_c
Screenshot
Capture d’écran 2024-11-20 à 11.38.28
935C8C56-5B71-48FE-9B4F-95F95A60C165
DF216205-A1DF-4B67-B784-2A2D0B395CB1
Screenshot
E7833147-9DE2-49D6-911E-B438A867DEF6 258C449B-A30A-4181-B651-9D7F1AB1F77D_4_5005_c Screenshot Capture d’écran 2024-11-20 à 11.38.28 935C8C56-5B71-48FE-9B4F-95F95A60C165 DF216205-A1DF-4B67-B784-2A2D0B395CB1 Screenshot

Elle passe la période de l’Occupation en Algérie où son mari dirige le Grand Casino d’Alger. Elle y tient un restaurant à Fort-de-l’eau en 1947.

Come-back évènement à l’Alcazar de Marseille en 1950 et 51. Le triomphe est à nouveau au rendez-vous. Elle y fera une dernière prestation, le 28 octobre 1961 (elle a 70 ans) dans la revue « Vedettes d’hier et de demain ».

Elle tourne dans plusieurs films, des petits rôles dans quatre films dont deux Pagnol : elle est la bouchère dans Manon des sources en 1952, Marinette dans Les lettres de mon moulin en 1954 ( Le secret de maître Cornille).

la bouchère

Elle met ensuite fin à sa carrière et s’installe en Algérie.

De retour à Marseille en 62 elle ne se produit plus que pour répondre aux hommages que la ville lui consacre comme lors d’un gala en 1963. 

En 1963, elle tient le restaurant « Chez Andrée Turcy » au n°4 de la rue Lazare Hoche, anciennement tenu par Elie Not limonadier du Café Hôtel Restaurant de France (recensement de 1926), par Léonce Chauvet 1868 patron cafetier en 1911.

Chez Andrée Turcy

Screenshot
04B28F84-5FFD-44EE-A399-1A1439F4E221
Screenshot 04B28F84-5FFD-44EE-A399-1A1439F4E221

Sa fin de vie fut la misère.

Elle décède en 1974 à Marseille.

Des hommages lui ont été rendus en 2024 :

« Qui Êtes-vous Andrée Turcy ?« 

 « 2024 marque certes le 50e anniversaire de la disparition de Marcel Pagnol, mais  aussi celui  d’Andrée TURCY (1891 – 1974), grande dame de la chanson marseillaise,  artiste chérie du célèbre Alcazar de Marseille »…Laissons-nous emporter en un voyage vibrant à travers l’histoire de cette immense artiste  dans les cafés-concerts,  les music-halls parisiens, l’Alcazar de Marseille,  le Casino d’Alger,  les guerres mondiales…

Évoquer Andrée Turcy, c’est réveiller l’âme même de la Provence,  du cabanon, de l’anisette, de l’amour plus fort que tout et de sa passion pour la chanson  marseillaise. C’est plonger dans l’univers d’une artiste légendaire, où chaque note  résonne comme un hommage à son souvenir immortel ». 

Guillemette Lefèvre dans le rôle d’Andrée Turcy, Jean-Christophe Born dans celui de l’interviewer Monsieur de Bris et Danielle Sainte Croix au piano dans le rôle de tante Danielle. Ecriture et mise en scène Jean-Christophe Born

ASSOCIATION CULTURES ET DEVELOPPEMENTS, 5 du Chantier | Marseille

La Rue Hoche à La Seyne sur mer

Mais qui donc habitait Avenue HOCHE en 1901 ?

Borio, Fontana, Petitpain, Brochard, Fournier, Dutto, Teysseri, Jacquet, Chauvet, Capolini, Peyret, Mouisse, Geofroy, Rebuffat, Sauvaire, Mousquet, Barbaroux, Luigi, Infernet, David, Valentin, Arnaud, Epanagent, Autran, Gravier, Morro, Vignone, Lamberti, Robba, Michel, Perrier, Magnand, Bernard, Henry, Bruna, Coutelenq, Abran, Queuret, Péchenard, Augias, Théodore, Rouge, Gassier, Gérieux, Baglietto, Guédés, Bellec, Mathieu, Guerneur, Camarino, Rovira, Léger, Rousset, Cavallo, Coda, Vial, Armand, Vernet, Ramonda, Bernger, Mourron, Beruti, Rousset, Pelegrin, Giraud, Guitton, Peise, Roux, Mitre, Menville, Jourdan, Denis, Rouvier, Elisabeth, Rouden, Réquier, Kauffec, Badano, Steger, Bain, Garbero, Requin, Goirand, Gubert, Fréchon.

Recensement Ludivine Rembobine

On y retrouve parmi les membres actifs de l’Union Sportive Seynoise en 1902 Autran Émile (11 octobre 1883) 8 avenue Hoche et Crispin Antoine (6 août 1880) 32 avenue Hoche.

Dans cette avenue, aujourd’hui rue Hoche, on y a vu pêle-mêle le café Pellegrin, le café Sicard, le café hôtel restaurant Gaudemard avec sa grande salle pour noces, ses chambres meublées à louer, qui deviendra café Rousset puis grand hôtel central puis la frégate, plus haut l’hôtel de France ex restaurant « Chez Andrée Turci » la chanteuse d’opérette marseillaise (1963), le bureau des voitures Pellegrin André*, avec le roulé « de La Seyne à la gare », omnibus hippomobile (pour le « transport des marchandises livrées depuis la gare de La Seyne-Tamaris-sur-Mer, au transport des voyageurs avec le fameux Roulé ! omnibus inconfortable dont la présence se signalait de fort foin par son vacarme de roulement sur les pavés inégaux de l’Avenue Gambetta » http://jcautran.free.fr/forum/transpo…, avec les calèches de la même entreprise, le tramway* Toulon – La Seyne-Les Sablettes, l’hôtel des postes et télégraphes, plus tardivement la pharmacie centrale (R.J Labatut pharmacien de 1ère classe)…

Sources

dutempsdescerisesauxfeuillesmortes

wikipedia

ASSOCIATION CULTURES ET DEVELOPPEMENTS, 5 du Chantier | Marseille

jcautran.free.fr/forum/transports

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *