Henri Tisot 1937-2011


« Henri Tisot (1er juin 1937 – 6 août 2011) est un acteur, humoriste, imitateur et écrivain français, né à La Seyne-sur-Mer et mort à Sanary (Var). Fils unique de pâtissiers, il se forme au Conservatoire de Toulon, puis à Paris, et entre à la Comédie-Française en 1958. Il se fait connaître dans les années 1960 pour ses imitations du général de Gaulle, notamment avec les sketches L’Autocirculation et La Dépigeonnisation. Il joue des rôles comiques au cinéma et à la télévision, comme Lucien Gonfaron dans Le Temps des copains (1961-1962), et se consacre au théâtre à partir des années 1970. Converti au catholicisme en 1986, il étudie l’hébreu et publie des ouvrages sur la foi, explorant les liens entre judaïsme et christianisme. Il meurt à 74 ans d’un malaise à Sanary-sur-Mer. Ses obsèques ont lieu le 10 août 2011 à La Seyne-sur-Mer, où il est enterré ».

Le Petit Provençal 1937

Henri Tisot

Capture d’écran 2025-06-09 à 17.35.29
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.34.17
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.36.17
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.37.10
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.35.29 Capture d’écran 2025-06-09 à 17.34.17 Capture d’écran 2025-06-09 à 17.36.17 Capture d’écran 2025-06-09 à 17.37.10

2011

Souvenir d’enfance : Tous les étés, Henri faisait sensation dans les rues de La Seyne avec ses immenses voitures américaines…

Félix Tisot (1909-1979)

« Félix Tisot (11 août 1914 – 1979) est un peintre et lithographe français, né à La Seyne-sur-Mer. D’abord pâtissier, il découvre la peinture grâce à son ami Eugène Baboulène et adopte un style instinctif proche de l’art brut, influencé par l’impressionnisme. Ses paysages lumineux de Provence, peints avec des couleurs intenses, rencontrent un vif succès, lui permettant de vivre de son art et d’exposer dans des galeries parisiennes. Père de l’acteur Henri Tisot, il est surnommé « le dernier impressionniste » par son fils ».

Félix Tisot

Capture d’écran 2025-06-09 à 17.27.09
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.29.51
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.28.37
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.27.42
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.29.40
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.29.21
Capture d’écran 2025-06-09 à 17.27.09 Capture d’écran 2025-06-09 à 17.29.51 Capture d’écran 2025-06-09 à 17.28.37 Capture d’écran 2025-06-09 à 17.27.42 Capture d’écran 2025-06-09 à 17.29.40 Capture d’écran 2025-06-09 à 17.29.21

« Mon père a écrit un jour cette phrase forte : « Nos yeux s’ouvrent quand les nôtres se ferment ». Cette citation m’est revenue en mémoire alors que je me promenais, il n’y a pas longtemps, au musée d’Orsay à l’étage des impressionnistes. La plupart des chefs-d’œuvre qui défilaient devant mes yeux semblaient me faire de l’œil car je découvrais dans chacun d’eux les mêmes couleurs que l’on retrouve dans les œuvres de mon père aujourd’hui disparu. Oui, « nos yeux s’ouvrent quand les nôtres se ferment ». Jusqu’à la gare Saint-Lazare de Claude Monet où j’ai imaginé que les oliviers des paysages du Midi peints par mon père auraient pu prendre racine sous sa voûte, gênant ainsi la bonne marche de la locomotive entrant en gare de Paris . J’ai été sidéré. C’était un fait, Les coquelicots de Claude Monet ou le Chemin montant dans les hautes herbes de Pierre-Auguste Renoir exhalent la même chaleur qui s’échappe des étoffes de Félix TISOT, comme dans La route de Louveciennes de Camille Pissarro pourtant recouverte de neige. Comment mon père a-t-il réussi à s’approprier la lumière et les couleurs, les bleus, les ocres, les verts, les blancs, les jaunes, les violets de Renoir, Monet, Pissarro, Bazille, Cézanne, Sisley et même Dega pour les projeter dans ses tableaux ? Félix TISOT serait donc « le dernier des impressionnistes » ? Un jour viendra où il sera reconnu comme tel, j’en suis persuadé ! Je voudrais citer une anecdote. Mon père a passé les sept dernières années de sa vie en compagnie de Suzy, ma mère avec moi à Paris. Le succès de ses expositions est tel qu’il aime à dire : « Paris, pour moi, c’est Lourdes ! « Il lui arrivait de composer ses paysages à Sanary dans le Var lorsqu’il y résidait, mais lorsqu’il revenait à Paris, observant ses toiles, il se trouvait tout froissé :  » Zut ! Où est passée la lumière ? « C’était facile à comprendre : dans le Sud, pas besoin de mettre de la lumière dans une toile, la lumière est dans l’air, elle est ambiante et baigne la toile. Mais une fois à Paris, on se rend compte que la lumière est restée en bas. A coups de pinceau, il faut s’efforcer de reconstituer dans la toile cette lumière du Sud sans laquelle les choses ne seraient que ce qu’elles sont. Félix TISOT, mon père, s’y est alors attelé, rejoignant par le grand mystère de l’imaginaire, la luminance des toiles des grands impressionnistes qui s’est imprimée dans sa mémoire. Ainsi, « ses yeux se sont ouverts quand ceux des célèbres impressionnistes se sont fermés ». Henri TISOT (1937-2011), acteur, fils du peintre Félix TISOT qui le considérait comme la plus belle œuvre de sa vie. Sacré papa !« 

Henri Tisot

Souvenir d’enfance : Quand nos courses effrénées en patins à roulette sur le cours nous amenaient sur la place Laïk, nous nous arrêtions devant la pâtisserie, Félix y sortait son chevalet les après-midi ensoleillées…

3 comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *