FRA/1923/3509/109,4
Paquebot
Lancé à La Seyne sur Mer pour le compte de l’Etat Français
1923 – GOUVERNEUR GENERAL LEPINE (Fra) – Compagnie de Navigation Mixte
08/11/1942 – En route de Marseille vers Tunis, il est dérouté vers Bougie où il est touché par des bombes. Après réparations, il est utilisé pour le transport de troupes.
1945 – Il reprend ses rotations commerciales entre Marseille et Alger.
11/1950 – Il est restitué à son propriétaire, l’Etat Français.
1951 – PAUL BOUSQUET (Fra) – Il est utilisé comme navire-école à Sète  pour l’école d’apprentissage maritime.
1976 – Il est vendu à la démolition.

« Ce paquebot de 115 mètres assurait des lignes régulières entre la France et l’Afrique du Nord. Il possède un passé glorieux puisque réquisitionné, il a participé au transport des troupes pour le débarquement allié en Italie. De ce fait, il faisait partie des rares navires à pouvoir arborer le pavillon national frappé de la croix de Lorraine, symbole de la libération. En 1955 le « Gouverneur Général Lépine » est rebaptisé « Paul Bousquet ». Il est amarré au quai Joffre, juste à côté de la gare SNCF et accueille les mousses. L’école restera à son bord jusqu’à la construction de l’établissement de la Pointe du Barrou en 1974. Il sera démonté en 1976″.

lyceedelamer.mon-ent-occitanie.fr

Gouverneur général Lépine 1922

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Le Gouverneur Général Lépine qui deviendra « Le Paul Bousquet »

« Construit aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer, ce paquebot de 109,4m de long pour 13,6m de large et pouvant accueillir 290 passagers répartis en 3 classes et près de 1900 tonnes de frêt, est lancé le 15 novembre 1922.

L’année suivante, il est mis en service sur la ligne Marseille-Oran-Alger pour le compte de la Compagnie de Navigation Mixte et effectue ces liaisons jusqu’en 1938 où il est désarmé et voué à la démolition.

La Seconde Guerre mondiale va pourtant lui offrir une deuxième jeunesse. Après avoir repris du service sur les lignes d’Algérie, puis de Tunisie, il entre une première fois dans l’histoire le 6 novembre 1942 quand le commandant Paul Pesqui refuse de se plier aux ordres du Gouvernement de Vichy qui veut le faire revenir à Marseille et rejoint Bougie en Algérie au moment où les Forces Françaises en Afrique du Nord se rangent du côté des Alliés. Echappant de peu à plusieurs bombardements allemands dans les jours qui suivent, il est intégré dans l’escadre interalliée mais dépend directement du Comité de Libération dirigé par le général Giraud. Armé de canons de 90mm et de 2 mitrailleuses (il sera plus tard équipé également de 2 canons anti-aériens de 20mm), il va participer à de nombreuses opérations humanitaires et militaires.

A commencer, fin novembre 1942, par le de rapatriement de Fax et Tripoli de nombreux Juifs menacés par l’avancée des troupes de Rommel.

Entre juillet et septembre 1943, le GG Lépine ravitaille les troupes françaises qui débarquent en Corse, mais aide aussi au transport des troupes alliées vers l’Italie où se prépare le débarquement en Provence d’août 1944.

Le bateau de la liberté

Annoncé par la propagande nazie comme ayant été coulé, le paquebot continue cependant ses missions. Entre fin septembre 1943 et avril 1944, il est ainsi affecté au rapatriement de plusieurs milliers d’évadés français qui avaient trouvé refuge en Espagne et au Portugal et qu’il conduit au Maroc. Il embarque également à son bord de nombreux Juifs, le tout évidemment dans le plus grand secret. Pour la petite histoire, on retiendra que le Gouverneur Général Lépine arborait le pavillon britannique en rentrant dans les ports espagnols avant de hisser à nouveau le drapeau français en se dirigeant vers Casablanca où toutes ses arrivées étaient accompagnées d’une vibrante Marseillaise. Des missions qui vaudront au navire de pouvoir arborer le pavillon à croix de Lorraine et d’être décoré de la Croix de Guerre par le contre-amiral Tanguy le 21 février 1948.

Surnommé le « Bateau de la Liberté », le paquebot retrouve son port d’attache de Marseille après le débarquement allié en Provence et reprend même ses anciennes rotations vers l’Afrique du Nord après la guerre jusqu’en 1950 où il est désarmé et remorqué à Sète pour héberger l’école maritime locale. »

Calaméo Jours d’escale N°9

Sources

marine-marchande.net

lyceedelamer.mon-ent-occitanie.fr

Calaméo Jours d’escale N°9

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