« Dans la nuit du 5 au 6 mars 1899, la poudrière de Lagoubran explosait… »
Voir l’excellent article de http://varphoto.ouadjet.org/cata/002-Lagoubran/002-Lagoubran.html

1 commentaire

  1. Cher monsieur,
    je viens de lire avec grand intérêt l’article de varphoto sur la catastrophe de Lagoubran, dont je n’avais jamais entendu parler.
    L’explication technique fut cependant implicitement mise en cause par un journaliste qui dans http://www.liberius.net/livres/Les_morts_mysterieuses_000000425.pdf p 121–122 fait état de
     » « En pleine nuit, quatre-vingt mille kilos de poudre sautaient dans une des poudrières dominant Toulon. Le coup ébranla toute la région et s’entendit à plus de deux cents kilomètres. Des bâtiments et de tout ce qui les entourait, il ne restait que des miettes projetées au loin, avec une centaine de cadavres… Les champs d’alen-tour étaient parsemés de poudre sans fumée et de mélinite, qui heureusement n’avaient pas explosé; autrement, et si les autres poudrières avaient sauté en même temps, comme y comp-taient les auteurs de l’attentat, Toulon, l’arsenal et la flotte pouvaient être anéantis comme par le plus effroyable des cyclones. Mécontents de ces résultats insuffisants (!), les anarchistes à la solde des Juifs envoyèrent six d’entre eux, le soir du surlendemain 7 mars, essayer de faire sauter les magasins de la mélinite. Poursuivis par un soldat que leurs revolvers avaient manqué, ces misérables laissèrent sur le terrain seize paquets de dynamite. »  »

    J’ignore tout du journaliste et du contexte mais il reste peut-être des traces de cette soit-disant tentative d’attentat à la dynamite. Il reste peut-être aussi des documents concernant les milieux anarchistes de la région et les chantiers de l’époque où la dynamite aurait pu être utilisée (et donc subtilisée).
    D’un point de vue moderne on pense à la directive Seveso puisque le hameaux n’aurait jamais dû être construit à un endroit aussi dangereux. Pourtant cette catastrophe n’avait pas servi d’avertissement puisqu’on a plus tard construit en zone dangereuse à Toulouse.
    Lorsqu’on pépin prévisible se produit on imagine un attentat plutôt que d’invoquer des séries de négligences…

    Cordialement

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