Sous-marins construits à La Seyne (FCM)
- Le Monge* (Q144) — sous-marin « 1 500 tonnes » (série M6)
- Quille : 15 septembre 1927 — Lancement : 25 juin 1929 — Mise en service : 1932.
- Le Protée (Q155) — sous-marin « 1 500 tonnes » (série M6)
- Quille : 4 octobre 1928 — Lancement : 31 juillet 1930 — Mise en service : 1932.
- Le Tonnant* (Q172) — sous-marin « 1 500 tonnes » (série M6)
- Quille : 10 janvier 1931 — Lancement : 15 décembre 1934 — Mise en service : 1er juin 1937.
Ce sont des sous-marins jumeaux de la série des 1 500 tonnes, construits à La Seyne-sur-Mer
Le Protée (Q155)

Type : Sous-marin de grande croisière (1 500 t) – Marine nationale
Chantier : FCM La Seyne-sur-Mer
Quille : 4 octobre 1928
Lancement : 31 juillet 1930
Mise en service : 1932
Fin : Perdu en Méditerranée le 19 décembre 1943 (probablement mines allemandes)
⚙️ Caractéristiques techniques
(identiques à la série M6)
- Déplacement :
• 1 572 t (surface)
• 2 082 t (plongée) - Dimensions :
• Longueur : 92,3 m
• Largeur : 8,1 m
• Tirant d’eau : 4,4 m - Propulsion :
• 2 diesels 6 000 ch
• 2 moteurs électriques 2 250 ch - Vitesse :
• 18,6 nds (surface)
• 10 nds (immersion) - Autonomie :
• ~10 000 milles - Profondeur maximale : ~80 m
🔫 Armement
- 1 canon de 100 mm
- 14 torpilles (même configuration que Monge)
👥 Équipage
- ~68 hommes
Sous-marin de grande croisière – mis en service 1932 – disparu en 1943
📘 A. Avant-guerre (1932–1939)
Comme Monge, Protée commence sa carrière à Toulon, au sein de la 2e Escadrille sous-marine.
Il participe à de longs entraînements en Méditerranée et à plusieurs missions d’endurance vers l’Afrique du Nord et la mer Égée.
📘 B. Début de la guerre (1939–1940)
Affecté au Groupement de la Méditerranée, il réalise :
- patrouilles contre les sous-marins italiens,
- surveillances du détroit de Messine et du canal de Sicile,
- missions de couverture des convois franco-britanniques en Méditerranée.
1940
Après l’entrée en guerre de l’Italie (10 juin 1940), Protée est intégré à plusieurs missions de traque de la flotte italienne, mais sans engagement direct.
📘 C. Après l’armistice – période Vichy (1940–1942)
Comme ses sister-ships, Protée est d’abord désarmé à Toulon, puis remis en service réduit.
À partir de 1942, il reprend une activité plus opérationnelle en Afrique du Nord.
📘 D. Passage aux Forces navales françaises libres (FNFL)
Après le basculement de l’Afrique du Nord aux côtés des Alliés (novembre 1942), Protée est remis en condition opérationnelle.
Il est affecté à des missions de grande endurance en Méditerranée orientale :
- reconnaissance des côtes tenues par l’Axe,
- surveillance des lignes de ravitaillement allemandes vers la Grèce,
- opérations spéciales avec les Britanniques.
Sa dernière mission est probablement la plus connue.
📘 E. Dernière mission et disparition (décembre 1943)
Le 18 décembre 1943, Protée part pour une patrouille au large des côtes sud-est de la France, dans une zone fortement minée par les Allemands.
Le sous-marin disparaît le 19 décembre 1943.
Il ne revient jamais de sa mission.
📘 F. Découverte de l’épave (1995–1998)
Pendant plus de 50 ans, le sort du Protée est resté mystérieux.
Puis :
- 1995–1996 : des plongeurs du COMEX repèrent une épave à ~125 m au large de Cassis.
- 1998 : identification formelle : c’est Protée.
Cause de la perte :
Les inspections montrent :
- la coque a été soufflée de l’intérieur,
- la proue repose à proximité d’un ancien champ de mines allemandes.
L’épave du Protée
👉 Conclusion la plus probable : Protée a percuté une mine allemande le 19 décembre 1943, causant sa perte brutale.
Aucun survivant.

Sources
forum.pages14-18.com
memorial-national-des-marins
geneawiki
netmarine.net
provence7.com
sam2g.fr
reddit.com
Grok
Wikipédia
archives ÉCPAD/ImagesDéfense
sous-marins-disparus.free.fr







