Vous êtes les bienvenus à la Grande Cordonnerie Pastorino inaugurée le 11 septembre 1910 au 31 du quai François Bernard (ex quai Regonfle, actuel quai Gabriel Péri), une maison fondée en 1879 (« Au paradis du pied »).

« Profitez !! Il arrange !! » aux deux sens du terme d’ailleurs car il fait aussi le riparazioni .

Photo restaurée (source Internet + original Maison du Patrimoine) 

Quelques années plus tard, M.Pastorino tiendra bon sur les anciens prix « malgré l’augmentation du cuir » pour faciliter la rentrée scolaire des enfants des rappelés de la guerre de 1914. pour eux il confectionnera des chaussures solides (pas de luxe, ce n’est pas le moment !).

Il acceptera en paiement même les bons de bienfaisance « de n’importe quelle provenance » ! Et les petits toulonnais se verront rembourser les frais du bateau aller-retour en seconde !

À propos des Tallone du quai Gabriel Péri :

Selon les derniers renseignements familiaux, Alexis 1847 et Marie Tallone ont repris la boutique (et l’immeuble) à la mort de la veuve Pastorino, puis le cédèrent à leur fille Colette et son mari Marcel Bergia qui ont tenu le magasin de chaussures pendant 50 ans. Les parents d’Alexis étaient Joseph 1875 et Marguerite, agriculteurs rue Cavaillon, recensés comme laitiers en 1922. Joseph avait pour frère Mathieu 1872, italien de Bernezzo Piémont, laitier aux hoirs Michel Pacha, qui eut avec Rosa de Bâle sa femme 10 enfants seynois dont un Alexis 1907 recensé lui aussi comme laitier en 1926 comme son père et son frère Auguste 1912.

Les parents de Joseph et Mathieu, Alexis 1845 et Anna 1847, italiens, de la rue Nicolas Chapuy, eurent 6 enfants. Tous étaient laitiers sauf Catherine qui était charbonnier. Quant à Joseph et Marguerite, ils eurent 5 enfants (dont Catherine décédée à l’âge de 24 ans), 3 de leurs filles avaient des commerces à La Seyne : Philomène épouse de Fernand (les Établissements Labrouve rue Lagane), Rosa épouse de Baptistin Barale (la Cave à vin rue Berny) et Marie épouse Venel (le bon lait en haut du cours Louis Blanc).

Voir Les laitiers Tallone*

LE QUAI REGONFLE / FRANÇOIS BERNARD

À La Seyne…
…et à Toulon

Le diaporama est ici : https://youtu.be/HaJuXO7Qgw0
Le quai Regonfle futur quai François Bernard actuel quai Gabriel Péri

Partant du haut du quai, de l’îlot Verlaque qui sera détruit pendant la dernière guerre, on recense pêle-mêle sur les photos et cartes postales, une boulangerie, une cordonnerie, un atelier photographique, plus tard après guerre le cinéma Kursaal devenu le Rex au 27, l’annexe des dames de France au 29 (« Paris-La Seyne »), le restaurant de la Paix, une fabrique de meubles ameublement menuiserie, le dépôt central du petit Marseillais puis du Petit Journal Petit Provençal, un bar-tabac à côté du Grand Bar de la Marine, les meubles Gasparini, un salon de coiffure, le Petit Marseillais, la pharmacie Félix Renoud à l’angle de l’avenue des Sablettes.

Quai Regonfle

LE QUAI DU PORT SATURNIN FABRE

…encore nos amis les russkoffs du torpilleur qui ont bien démarré l’année chez Emile Jardel à l’hôtel de la Méditerranée...(1906)

Sans ordre chronologique au gré des cartes postales, le tailleur Pouzadoux, l’Amical Bar, Idéal Photo, le Petit Provençal, les cycles « la Française » marque Diamant, un commerce de liqueurs tabacs, un magasin d’antiquités, deux tabacs, Le Grand Bar Seynois à l’angle de la rue Amable Lagane, un salon de coiffure, salon Henry, les salons Parisette spécialistes de la permanente « Réalistic », le Petit Var, une agence immobilière, le bar du Débarcadère, une pâtisserie, le Café de l’Univers, l’Hôtel de la Méditerranée, le Café de la Méditerranée (salons pour familles, noces et banquets), la maison du vêtement (draperies anglaises et françaises), l’ Hôtel de Ville.

Au premier plan, premier étage, la bannière du Club Nautique Seynois.

LA RUE HOCHE

Au fond rue Hoche on aperçoit vers 1900 la belle façade de l’établissement du « Café Hôtel Restaurant Gaudemard avec sa grande salle pour noces, ses chambres meublées à louer », qui deviendra le Café Rousset puis le Grand Hôtel Central puis La Frégate. C’est ici que les premières répétitions de la Philharmonique Seynoise et de l’Orphéon, deux sociétés musicales populaires, la première instrumentale et l’autre de chant choral, créées toutes les deux par Marius Gaudemard l’Hôtelier limonadier eurent lieu dès 1841…
Rectification suite aux échanges épistolaires avec Jean-Claude Autran : « C’est peut-être ici, au Café Hôtel Restaurant Gaudemard, que les premières répétitions de la Philharmonique Seynoise eurent lieu dès 1841, leurs archives antérieures à 1890 ayant été détruites, et aucun autre document à notre connaissance ne permettant de l’attester…

LE QUAI HOCHE

Le diaporama :

Tout au bout, le Bar Maritime à l’angle, proche du banc des Manfators*.

Diaporama sur le port de La Seyne ici :

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