Le cours Louis Blanc accueille officiellement le Marché depuis 1773 selon Louis Baudoin. Les platanes y sont plantés dès 1774. La « Rue du cours » est alors un quartier résidentiel composé de demeures bourgeoises. Quelques maisons remarquables aujourd’hui par leur architecture, entre autre leur médaillon et parfois leur année de construction :
Au n°1 une date est gravée : 1695, au n°3 année 1820, au 6 année 1860, au 7 : 1870. Au n°27 dans cette maison du XVIIe habitait une famille Daniel dont le commerce était au RDC et le logement aux étages.
Le 37, une des plus anciennes du quartier, comporte une clé de voute avec l’inscription 1681.
Voir « En levant les yeux »* les médaillons du cours et des autres rues du centre ville.
Les maisons des têtes sont au 53 (1800) et 55 (1880).
La dernière demeure réalisée sur le cours (1908-1914) au n°54 est d’inspiration Napoléon III. La maison 58/60 est du début XXe (entre 1906 et 1911), elle porte le monogramme LH (Louis Héraud, voir la verrerie Ferry*).
Louis Jauffret au 1, Prosper Daniel* au 5
Gabriel de Mostuéjouls* au n°25, (ainsi que les Rouge). Honoré Besson (chef de section aux F&C) au 38
Esmenjaud au 42, Marius Tholance* N°49, François et Lucie Chabriel au 57
Famille Mouche (dont une fille est institutrice libre) au 64.
La maison de Louis Héraud n’apparait que sur le recensement de 1911. En 1906 la famille habite encore place du séminaire, ce qui permet une datation approximative…
Au recensement de 1901 dans la rue Cyrus Hugues habitent Barthélémy Acquarone, vermicellier*et sa famille (et leurs 2 domestiques Modeste Bologna et Elisa Gandolfo). Leur commerce déménagera en 1910.
L’Histoire de la fabrique de pâtes transférée en 1910 au 22 Cours Louis Blanc : ici*
Au recensement de 1911 on retrouve Thérèse Aquarone, sa fille et son gendre Paul Revertégat* au 22, Antoine Lovéra (1859, italien) au 14, Adeline Natta (1838) au 25, Joséphine Rouge(1857) au 25, Honoré Besson (1840) au 36, Guillaume Besson*(1879) avec sa femme Victorine et leurs deux enfants au 38, Hiacynthe Esmenjaud au 40, Marius Tholance* au 49, la famille Garaudi au 57, Jacques Eruti le boulanger au 54, et Louis Héraud* avec Rose sa femme au 58…
Un grand merci à Ludivine Rembobine à qui on doit ce travail de moine copiste bénédictin à partir du Recensement de 1901 aux Archives du Var, de bénédictine devrait-on plutôt dire puisqu’elle est à l’origine d’un mouvement philosophique novateur qu’elle nomme « Généoenologie* »…ainsi qu’à Jean-Claude Autran qui m’a fourni cette liste impressionnante des commerces des années 50/60.
*Généoenologie : Le concept peut se résumer en une phrase : « On trouve un ancêtre,…et hop ! Un p’tit coup derrière la cravate »
C.C. Et donc si on dit nos souvenirs moi il y a un magasin sur le cours louis Blanc que j’ adorais le marchand d’oiseaux et de graines Mr Bernard
Il habitait à côté de ma grand-mère et elle m avait acheté des oiseaux avec une belle cage en cachette de ma mère il avait des lapins aussi
La Seyne en 1900 blouse grise, petite moustache, un air avenant…
Annette T. M. On redonne vie à tous ces petits commerces et c’est bien sympa!! merci pour l’idée!!!