Blaise-Jean-Marius Michel est né à St Nazaire (Sanary Var) le 16 juillet 1819, de Jean-Antoine Michel, lieutenant de vaisseau dans la marine royale, chevalier de la Légion d’honneur, et de Justine Laugier.

Capitaine au long cours, il épousa le 31 juillet 1849 Marie Louise Séris ou de Séris (dite Élodie), dont il eut deux enfants.

31 Juillet 1849 à 8h du matin :
« Blaise Jean Marius Michel, Capitaine au long cours, né à St Nazaire (Var), le 16 Juillet 1819, y domicilié et y demeurant avec père et mère, fils majeur du citoyen Jean Antoine Michel, Lieutenant de vaisseau en retraite, et de la citoyenne Joséphine Lautier, consentants par acte du vingt quatre du courant, notaire Granet, au dit St Nazaire » épouse 
« la Citoyenne Marie Augustine Augustine Séris, née à Marseille, le 16 Février 1825, y domiciliée et y demeurant, avec ses père et mère, rue Curiol n°17; fille majeure du citoyen Jean Pierre Séris, ancien fabricant de produits chimiques; et de la citoyenne Amable Marianne Joséphine Napollon; ci présens et consentans »

le Château

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La mort de sa fille Amélie à 15 ans, en 1872, fut suivie de celle de son fils Alfred à 29 ans, en 1889, et de la fin tragique de sa femme, en 1893.

Alfred fumant le narguilé
Alfred Michel de Pierredon (1860-1889) Photographie vers 1880 collection Musée de Balaguier et Amélie Michel de Pierredon (1857-1872)
Décès d’Alfred le 10 novembre 1889

Il épousa en secondes noces à 75 ans, le 22 mai 1895, Marie-Rose Jeanne Deprat, une camarade d’école de sa fille.

Son fils avait épousé le 16 décembre 1882 Marie-Jeanne-Radegonde de Briey de Landres, dont il eut deux fils Marie-Henri-Thierry et Marie-Louis-Hubert, d’où postérité.

Il décéda le 6 janvier 1907, dans son château du Manteau, à Tamaris-sur-Mer.

Ses obsèques solennelles eurent lieu le 9 suivant en présence des représentants du gouvernement français et du sultan et son inhumation fut faite le même jour dans le caveau de famille à Sanary.

31 Juillet 1849 à 8h du matin :
« Blaise Jean Marius Michel, Capitaine au long cours, né à St Nazaire (Var), le 16 Juillet 1819, y domicilié et y demeurant avec père et mère, fils majeur du citoyen Jean Antoine Michel, Lieutenant de vaisseau en retraite, et de la citoyenne Joséphine Lautier, consentants par acte du vingt quatre du courant, notaire Granet, au dit St Nazaire » épouse 
« la Citoyenne Marie Augustine Augustine Séris, née à Marseille, le 16 Février 1825, y domiciliée et y demeurant, avec ses père et mère, rue Curiol n°17; fille majeure du citoyen Jean Pierre Séris, ancien fabricant de produits chimiques; et de la citoyenne Amable Marianne Joséphine Napollon; ci présens et consentans »

Maison du Patrimoine Août 2018
Marius Michel à San Nari
Toujours la maison de Michel pacha à San Nari (qui deviendra l’asile Amélie)

Voir  http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/michel_pacha.html#7)

Maison du Patrimoine Août 2018
Maison du Patrimoine Août 2018
Maison du Patrimoine Août 2018

Paul Coffinières

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Nathalie Couilloud « Michel Pacha, Les feux du Levant » :

« Son extraordinaire destin s’est forgé sur le pont des paquebots-poste, dans les salons feutrés des grands bourgeois parisiens, sur les quais de Constantinople et dans les soirées mondaines d’un château mauresque à La Seyne sur mer… Marius Michel (1819-1907), qui embarqua comme mousse à quinze ans sous les ordres de son père , fut élu au rang d’amiral et pacha de l’empire ottoman, dont il fut le grand bâtisseur de phares, avant de régner sur Les tamaris, un petit empire balnéaire créé de toutes pièces dans le Var… »

Cristeen Breandon sculptrice

 Paul Coffinières directeur du « Tamaris » :


 » Capricieux souverain dans ses vastes domaines, ce pacha archi millionnaire ne peut admettre que l’on s’occupe, en dehors de lui, de ce merveilleux coin de terre dont il a d’abord, il est vrai, assaini les marécages, mais qu’il a gâté depuis lors journellement au double point de vue de la nature et de l’art.

Les pittoresques et gracieuses collines de Tamaris immortalisées dans leurs beautés naturelles par George Sand ont été sillonnées par lui d’incompréhensibles tranchées, de chemins irréguliers et sans issue, et par suite découronnées de leurs magnifiques ombrages « .

Eloge de Charles Poncy  dans les années 1889 à l’oeuvre de Michel Pacha :


« Là où il n’existait que des cabanes de pêcheurs et de sordides bastides, presque le désert, des villas splendides ont poussé comme par enchantement et les bateaux à vapeur y débarquent directement de Toulon, des visiteurs par centaines toutes les heures « .

Cristeen Breandon

Voir aussi :

http://www.laseyneen1900.fr/2020/07/30/michel-pacha-ce-heros/*

http://www.laseyneen1900.fr/2020/07/30/sacre-marius-suite-et-fin/*

http://www.laseyneen1900.fr/2020/08/06/les-obseques-de-michel-pacha/*

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