« Située, en effet, au fond de la baie qui porte son nom, cette station paisible et ravissante est limitée à l’est par la pointe de Balaguier et à l’ouest par la villa qui a abrité pendant quelque temps l’illustre romancier. Protégé contre la violence des vents du nord par un vaste rideau de collines couvertes de pins et de beaux chênes lièges qui l’entourent d’une ceinture de verdure, Tamaris est baigné sur toute sa longueur par les flots de la Méditerranée ; et, grâce à la digue qui ferme la rade de Toulon, cette baie a été transformée en un lac doux et tranquille, que les ouragans ne peuvent agiter et dont les eaux reflètent continuellement l’éclat du ciel. C’est à peine si le souffle tiède et moelleux de la brise fait frissonner cette onde paisible en la caressant. A droite se déroule la belle plage des Sablettes, tandis qu’à gauche s’étale la grande rade de Toulon avec sa longue jetée derrière laquelle se profilent en pénombre les hauteurs de Giens et des îles d’Hyères. Enfin, les collines et la presqu’île de Saint-Mandrier forment le fond du tableau. »

(Tamaris, Sablettes-les-Bains, près la Seyne-sur-Mer Var et les environs, par le Dr Paul Sauze,… Guide pour le malade et le touriste – 1888)

« Tamaris-sur-mer : La station hivernale la plus au sud de la côte d’azur…

Dans un cadre féérique, au bord de mer, à flanc de côteau, entouré d’une végétation de palmiers, de lauriers-roses, de pins et de mimosas, Tamaris hospitalisa George Sand, l’illustre écrivain qui, en 1861, composa son roman Tamaris, qui contient d’admirables descriptions de ce coin de terre ravissant ».

La Corniche de Tamaris Vincent Courdouan (1874)


https://youtu.be/qnYOLZwnkSE*
La pêche à l’issaugue

Panorama

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1891 : l’avenue des Sablettes dessert « les palais et les luxuriantes villas des Tamaris », plus de cent maisons élevées en moins de deux ans grâce à M. Michel-Pacha. On espère maintenant la jonction au sud avec la ville jusqu’à la place de la lune (place Benoît Frachon aujourd’hui), qui pourrait s’appeler « la rue des Sablettes ».(Actuelle corniche Toussaint Merle maire prolongée par la corniche Philippe Giovannini)

13 mars 1891

« La population de La Seyne compte seulement 14000 habitants : dans ce nombre le peuplement étranger entre pour une assez grande proportion.

Indiquons encore, en terminant, un important facteur de sa prospérité future : son adorable littoral, il y a peu d’années à peine que Georges Sand a pour ainsi dire ouvert, où n’étaient il y a une trentaine d’années, que quelques bastides, assez creuses à en croire l’auteur de Tamaris, M. Michel-Pochat,(sic) l’opulent propriétaire de ces lieux, a assaini et couvert de jardins, de villas, de cottages coquets , de somptueuses demeures. C’est comme une ville nouvelle qui s’élève et grandit, de Balaguier à Sablettes dans le cadre d’une nature splendide, à côté de la ville primitive, de la ruche industrielle, lui ouvrant des horizons nouveaux. Avec de tels éléments la ville de La Seyne ne peut que prospérer ».

S. Giraudo 1894 : Les communes de Provence (La Seyne-sur-Mer) : dans « Petites annales de Provence politiques, historiques, artistiques et littéraires » paraissant tous les Dimanches N°19 26 Août 1894 Le numéro 10 centimes

Antérieurement :

« C’est une colline couverte de pins parasols d’une beauté et d’une verdeur incomparables. Le golfe du Lazaret séparé d’un côté de la grande mer par une plage sablonneuse, vient mourir tout doucement au pied de notre escalier rustique. Au-delà de la plage, la vraie mer brise avec plus d’embarras et nous en avons, de nos lits, le spectacle. La tête sur l’oreiller, quand, au matin, on ouvre un œil, on voit au loin le temps qu’il fait par la grosseur des lignes blanches que marquent les lames. A droite le golfe s’ouvre sur la rade de Toulon, encadrées de ses hautes montagnes pelées, d’un gris rosé par le soleil couchant. Tout cela est d’un pittoresque, d’un déchiré, d’un doux, d’un brusque, d’un suave, d’un vaste et d’un contrasté que ton imagination peut se représenter avec ses plus heureuses couleurs. On dit que c’est plus beau que le fameux Bosphore, et je le crois, car je n’avais rien rêvé de pareil… »

(George Sand Correspondance À M. CHARLES DUVERNET, À NEVERS Tamaris, 24 février 1861.)

Pierre Auguste Renoir Tamaris France

Tamaris : 

 » On dit que c’est plus beau que le fameux Bosphore, et je le crois de confiance; car je n’avais rien rêvé de pareil, et notre pauvre France, que l’on quitte toujours pour chercher mieux, est ce qu’il y a de mieux.  »

(George Sand à son vieil ami Duvernet, 24 février 1861) 

La station hivernale la plus au sud de la Côte d’Azur. Dans un cadre féérique, au bord de mer, à flanc de coteau, entouré d’une végétation de palmiers, de lauriers-roses, de pins et mimosas, Tamaris hospitalisa George Sand, l’illustre écrivain qui, en 1861, composa son roman Tamaris, qui contient d’admirables descriptions de ce coin de terre ravissant.

Vincent Courdouan 
Octave Gallian (1855-1918) l’Isthme des Sablettes au XIXe siècle – La Seyne sur Mer

« Tamaris ?… lieu ! Tamaris, c’est joli, certainement, c’est coquet, léché même. Trop, justement. Le rustique Tamaris de George Sand est devenu une station à la mode. Et la foule, tous les dimanches, été comme hiver, y admire avec son heureuse candeur les perrons fastueux des hôtels, les élégances byzantines — ou turques, on ne sait pas bien — des villas meublées qui s’enorgueillissent de leurs rocailles artificielles et de leur inévitable palmier. Bien entendu, casino à Tamaris, casino aux Sa-blettes, petits chevaux, salle de spectacle, plage de sable fin : « la plus belle du Sud-Est… » Et quoi encore ?… »

Anonyme : À Toulon Revue des Deux Mondes, 5e période, tome 21, 1904 (pp. 593-635).

1910

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