La clé de voûte de 1655

La Chapelle du Saint-Esprit

La chapelle des Pénitents gris fut fondée le 5 Novembre 1655, deux ans avant l’indépendance de la commune de La Seyne sur mer.

En 1906, lors de l’inventaire des biens de la Fabrique le 26 janvier 1906 par la direction générale des domaines, « biens de l’état , des départements ou des communes dont la Fabrique n’a que la jouissance« , elle est décrite comme abandonnée depuis longtemps, appartenant à la Fabrique en vertu de la donation qui lui en a été consentie suivant acte du 18 janvier 1828 par 6 personnes dont un Sénès, un Guigou, un Baussan, un Barralier, un Emmeri ? et un Arnaud. (elle confrontait du sud le hoir Coupini Mouriès). (Archives du Var)

Baptisée Chapelle du Saint-Esprit, elle a été détruite en 1925.

Lors de la construction du nouvel édifice en 1929, la clé de voûte de la porte, seul vestige de l’ancienne chapelle, a été incrustée dans la façade.

Chemin de la mémoire Centre historique La Seyne sur mer

On entrait dans la petite chapelle du Saint-Esprit par la rue de l’Hôpital actuellement rue Clément Daniel, près du moulin à huile Paulin Gros, l’abside étant tournée vers la rue du sac (rue Victor Hugo) et le vaisseau parallèle à la rue Charles Gounod.

Feu noble Louis Daniel, secrétaire du roi, maison couronne de France, désirant que la chapelle (du) Saint-Esprit fut augmentée, il aurait passé acte avec Honoré Alphand et Pierre Tortel, recteurs de ladite chapelle, reçu par moi le 19 janvier 1687, par lequel il donne à la chapelle une partie de la terre qu’il possédait joignant icelle, à la charge que lesdits recteurs, suivant le pouvoir à eux donné par délibération de la banque du six dudit mois, seront tenus d’ouvrir une rue de côté de ponant de leur chapelle, tirant, ladite rue, à tremontane (au nord) jusqu’à une autre rue que le dit sieur Daniel doit ouvrir et qui doit tirer à levant (à l’est), alignant la rue qui est au devant des maisons nouvellement bâties à son jardin, et qu’au décès dudit sieur Daniel, les pénitents accompagneront son corps à la sépulture et autres « paches » (conditions), portées par le dit acte.

Manuscrit Denans : Histoire de La Seyne

Louis Baudoin :

« Comme d’autres biens religieux, la chapelle du Saint-Esprit fut absorbée par la Révolution ; mais en 1828, les hoirs de Lazare Coupiny, qui en étaient propriétaires, en firent abandon à la Fabrique de La Seyne pour le compte de la confrérie reconstituée » (Un fait contredit par la direction générale des domaines en 1906)

(acte T.H. Aycard, notaire royal à Six- Fours du 18 janvier 1828 enregistré à Ollioules le 22 janvier).

 Jean Denans :

« 1655 : Fondation de la chapelle Saint-Esprit

La chapelle (du) Saint-Esprit des frères pénitents gris a été fondée en l’année 1655, laquelle après avoir été entièrement bâtie, y furent mis en possession tous les frères fondateurs, le 25 novembre audit an 1655, par messire Honoré Crestien, curé de la paroisse, assisté des autres sieurs prêtres de la dite paroisse, ensemble des frères pénitents gris de la chapelle Sainte-Croix de Six‐Fours venus exprès, et des frères pénitents blancs de la chapelle Notre-Dame de Miséricorde dudit la Seine, venus tous en procession dans la susdite chapelle (du) Saint‐Esprit, accompagnés d’une grande quantité de peuple, ayant été élu pour premier prieur, capitaine Louis Guigon et pour second prieur Jean Beaussier. »

Histoire de La Seyne 1713

On entrait dans la petite chapelle du Saint-Esprit par la rue de l’Hôpital actuellement Clément Daniel, près du moulin à huile Paulin Gros, l’abside étant tournée vers la rue du sac (Victor Hugo) et la nef parallèle à la rue Charles Gounod. 


«Comme d’autres biens religieux, la chapelle du Saint-Esprit fut absorbée par la Révolution ; mais en 1828, les hoirs de Lazare Coupiny, qui en étaient propriétaires, en firent abandon à la Fabrique de La Seyne pour le compte de la confrérie reconstituée (acte T.H. Aycard, notaire royal à Six-Fours, du 18 janvier 1828 enregistré à Ollioules le 22 janvier) ». (Album : îlot du séminaire / Germain Loro)

Louis Baudoin

La maison du prieur

Le Supérieur de l’ordre des Pénitents gris demeurait rue du prieur, future rue Jean-Louis Mabily.

 
Voir « Les frères Bourras », les pénitents gris en funèbres processions…

http://www.laseyneen1900.fr/2020/08/04/laire-des-masques-2/

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