La Belle Poule

En 1859, la frégate sert de magasin de poudre à Gênes.
Elle termine sa carrière en 1861 avant d’être démolie en 1888 aux F&C navals de La Seyne, dont le directeur était Lucien Savatier.
La frégate est aussi le nom d’un oiseau de mer, et la géline, la galline, (la poule quoi), est un mets de choix pour les belettes et autres prédateurs de basse-cour.
Quatre navires de la marine de guerre française ont été nommés Belle Poule dont trois frégates, la dernière ayant ramené les cendres de Napoléon en 1840.
La Belle Poule d’aujourd’hui, la quatrième donc, qui est une goélette, est un navire école.
Six cercueils gigognes enfermaient la dépouille de Napoléon, ses « cendres », car mort en 1821 à Sainte-Hélène, le poids de l’ensemble dépassant la tonne ! Le voyage dura 93 jours, le navire ayant été repeint de noir pour l’évènement.
En 1888 le directeur des F&C de La Seyne chargé de la démolition du navire, Lucien Savatier, sauva de la destruction les deux portes de La Chapelle ayant accueilli le cercueil de l’Empereur pour les transporter au château du Rouët que sa famille venait d’acquérir au Muy.
La meilleure cuvée du vignoble du château du Rouët est appelée « La Belle Poule »
Sources :
-André Peyrègne (musicien, chef d’orchestre, musicologue et conférencier, directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice jusqu’en 2015, critique musical de Nice-Matin où il Publie une rubrique hebdomadaire consacrée à l’Histoire).
-Wikipédia ( Repatriación_de_las_cenizas_de_Napoleón_a_bordo_de_la_Belle_Poule,_por_Eugène_Isabey )






