La création de cet ouvrage militaire dans la première moitié du XVIIe siècle correspond à un impératif stratégique : interdire l’accès de la rade de Toulon, ce que la Tour royale (1514) ne peut, à elle seule, garantir. En effet, la distance entre les deux ouvrages, qui contrôlent l’entrée de la petite rade de Toulon, est de 1 350 mètres, tandis que la portée maximale efficace de l’artillerie est de l’ordre de mille mètres.
Sa construction est décidée et entreprise à l’issue d’une inspection des côtes de Provence par Henri de Séguiran, premier président du parlement de Provence et lieutenant du grand maître de la navigation qu’était le cardinal de Richelieu.
En 1673, les défenses du fort seront revues et améliorées par l’ingénieur de la marine Gombert, puis encore remaniées en 1846.
En 1793, après que la ville de Toulon se sera livrée aux Britanniques, le fort sera le théâtre d’âpres combats* entre les soldats de la République, guidés par Bonaparte, et les Britanniques, le Fort de l’Éguillette*, (de l’autre côté de cette petite baie) jouera également un rôle similaire dans la libération de Toulon, par les Anglais.
Source Wikipédia
Ici le diaporama sur la pratique de La pêche à l’issaugue : https://youtu.be/qnYOLZwnkSE
Ici une ancre à jas à bras replié (modèle Trotman) moins dangereuse pour la coque des autres navires, bien utile dans les ports encombrés et peu profonds…
Des vues du ponton Estienne
http://www.laseyneen1900.fr/2020/10/10/buonaparte-a-lassaut-de-la-redoute-mulgrave-1793/*
Sources
Wikipédia
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